Pôles de compétitivité : un satisfecit venu...du PC Chinois !

Publié le par Patrice HUIBAN

Le quotidien du peuple en ligne, le 11-06-2010.

 

 

La France déploie de grands efforts pour construire des « pôles de compétitivité »

 
Pour renforcer constamment la capacité d'innovation de la France afin de pouvoir transformer plus efficacement les succès scientifiques et technologiques en forces productives, à partir de l'année 2005, le gouvernement français a investi la somme colossale de 1,5 milliards d'euros pour soutenir la création et le développement dans diverses régions du pays d'une soixantaine de parcs scientifiques et technologiques de différents secteurs. Cinq ans ont passé depuis et maintenant ce genre de modèle de combinaison, sur un espace géographique donné, d'entreprises, de centres de formation et d'unités de recherche publiques ou privées engagés dans une démarche partenariale destinée à dégager des synergies autour de projets innovants est de plus en plus reconnu et accepté par le public du fait que non seulement il peut accroître sensiblement l'efficience de la reconversion scientifique et technologique tout en économisant les fonds, en plus il suscite une ardeur et un enthousiasme sans précédent des entreprises pour l'innovation autonome et indépendante.

La France a toujours pu maintenir et préserver sa position actuelle dans la dure et violente concurrence internationale et c'est grâce surtout à sa compétitivité dynamique et vigoureuse qui lui a permis de réaliser sans cesse des projets d'innovation dans divers et différents domaines, dont industrie de la céramique, nouvelle technologie de la production céréalière, produits enfantins, transformation industrielle, nanotechnologie, nutrition et sante, transport moderne, énergie renouvelable et construction, industrie textile haut de gamme, voiture écologique, produits de beauté, travaux publics, substances nutritives agricoles, … etc.

La coopération multipartite se forge en une force conjointe.

La France compte d'innombrable PME (petite et moyenne entreprise). Mais, du fait de leur manque d'effets d'envergure, ces entreprises se trouvent peu à peu en situation d'infériorité face à la cruelle concurrence internationale. Pour remédier à cette situation défavorable, la seule issue pour les entreprises française c'est de conjoindre leurs efforts, d'agir en coordination, de s'engager dans la voie d'exploitation d'envergure et d'accaparer les marchés en faisant valoir les avantages de la force collective. Pour ce qui est de ces avantages, ils sont pleinement traduits dans les parcs scientifiques et technologiques. Dans ce genre de parcs, en dehors de quelques unes grandes entreprises, la plupart sont des PME qui emploient chacune moins de deux cent travailleurs et il existe même des micro-entreprises qui comptent seulement quelques employés. Toutes ces entreprises sont pleines de dynamisme et de vitalité et elles constituent la clé de la recherche, du développement et du transfert technologiques. Toutefois, en raison de leur petite ampleur, il leur est assez difficile d'entreprendre seule et indépendamment la recherche et le développement technologiques. Face à cette réalité incontournable, la seule issue pour elles c'est de réunir leurs efforts, de coopérer ensemble pour pouvoir former et réaliser une force collective qui leur permettra d'obtenir de bons résultats et de réaliser des succès avec peu d'efforts.

Le « pôle de compétitivité » en France regroupe toutes sortes d'entreprises de divers domaines et de différente envergure, dont puissantes et grandes entreprises multinationales, petites et moyennes entreprises d'innovation, établissements d'enseignement supérieure et organismes de recherches scientifiques et techniques. Tous ces partenaires de coopération composent un conseil d'administration permanent qui se charge du travail de contrôle du parc, de représenter l'ensemble du parc pour solliciter des fonds auprès du gouvernement et de régulariser l'utilisation unifiée de ces fonds.

D'après la stipulation concernée, pour qu'un projet puisse être approuvé, les parties de coopération doivent être au moins composées de deux entreprises et d'un laboratoire. L'avantage de cette prescription c'est qu'elle insiste sur la combinaison de l'entreprises et du laboratoire, l'une disposant de fonds et l'autre de technologies, ce qui leur permet non seulement de partager les risques de la recherche et du développement et d'accroître ainsi l'efficience de la coopération, en plus les résultats de la recherche et du développement peuvent être transformés dans les meilleurs délais en produits qui sont alors introduits sans retard sur le marché pour pouvoir être rentable aussitôt que possible et le plus possible. Par la suite, les entreprises concernées utiliseront les fonds ainsi obtenus pour développer et exploiter continuellement de nouvelles technologies et de nouveaux produits, ce qui se formera en un cycle normal et équilibré qui leur permettra de maintenir et de conserver toujours leur avantage dominant en se plaçant à la tête dans la concurrence internationale.

 

Le gouvernement français joue un rôle important dans la réalisation des « pôles de compétitivité ».


Lorsque le 12 juillet 2005, Dominique de Villepin, le Premier Ministre français à cette époque-là, a dévoilé la liste des 67 sites sélectionnés en France pour accueillir des "pôles de compétitivité", il a indiqué que les pôles de compétitivité, dont le lancement a été décidé lors du CIADT du 14 septembre 2004, constituent la mesure-phare de la nouvelle politique industrielle souhaitée par le Gouvernement pour favoriser la croissance par l'innovation, en offrant de nouveaux produits aux consommateurs, pour lutter contre les délocalisations et renforcer le commerce extérieur français. Il a dit : "Avec la création des pôles de compétitivité, nous franchissons une étape majeure de l'histoire industrielle de notre pays. Nous l'ancrons dans l'économie de la connaissance en misant sur la créativité, la mise en commun des compétences, des savoirs et de l'action", et il a insisté sur le but qui est de réunir les entreprises dotées d'avantage compétitif d'une région et de réorganiser leur supériorité en ressources naturelles, afin de pouvoir élever leur compétitivité au moyen de la production coordonnée. Dans les fonds affectés par le gouvernement pour cela dont le montant total atteint 1,5 milliard d'euros, 400 millions ont été utilisés comme soutien financier de l'Etat pour contribuer au développement des entreprises, 300 millions dans l'exonération fiscale à l'encontre de celles-ci et les autres 800 millions d'euros comme subvention financière au profit des organismes de recherches et de développement technologiques concernés.

Le gouvernement français stipule que les projets de « pôle de compétitivité » peuvent jouir des mesures politiques préférentielles dont exemption de l'impôt sur le bénéfice, de la taxe professionnelle et de la taxe foncière. Quant aux entreprisses qui recrutent des employés pour qu'ils consacrent au travail de recherche et d'innovation, elles bénéficient de l'exemption à 50% de la contribution sociale de solidarité.

En dehors de tout cela, chaque projet des « pôles de compétitivité » bénéficie du suivi personnalisé et le gouvernement de la grande région concernée doit instaurer, spécialement à l'encontre du projet, un comité de coordination chargé de lui préparer un contrat-cadre et d'éclaircir les relations entre toutes les parties de coopération concernées et entre elles et les autorités locales. Pour ce qui est des projets susceptibles d'être productifs et rentables rapidement, le gouvernement concentrera alors ses efforts en vue de les soutenir efficacement.

  Il est important de mener l'innovation jusqu'au bout.


Après que les « pôles de compétitivité » eussent montré leurs avantages en obtenant de bons et remarquables résultats, le gouvernement français a pu alors savourer des délices de l'innovation. Début 2009, Le Président français Nicolas Sarkozy a lancé officiellement le travail d'élaboration de la stratégie d'Etat de recherche et d'innovation et il a été clarifié explicitement l'idée et l'orientation du développement du travail des recherches scientifiques en France dans les quatre prochaines années.

Nicolas Sarkozy a indiqué que dans la situation actuelle où la crise financière sévit à travers le monde, la recherche et l'innovation constituent l'issue clé permettant à la France de se débarrasser de la crise. C'est pourquoi l'Etat doit mettre au point tout un ensemble de stratégie clarifiant sans équivoque la direction à prendre pour maintenir le développement du travail de recherches scientifiques.

Pour pouvoir concrétiser ce travail, la Ministre française de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse a mis sur pied une commission chargée du travail d'élaboration du programme stratégique de l'innovation dans les recherches scientifiques. Les quelques sic cent membres de cette commission, qui viennent d'entreprises et de divers domaines de l'enseignement, de l'éducation et de recherches scientifiques, ont été répartis dans neuf groupes de travail, dont « sciences de la vie », « sciences de l'environnement », « chiffre, calcul et mathématiques », « l'être humain et la société face au défi mondial », « espace de recherches scientifiques en Europe », … etc. Leur mission a été d'élaborer les objectifs prioritaires du développement en tenant compte de la situation actuelle de recherche et d'innovation en France ainsi que de la demande réelle de l'économie et de la société. Ce programme stratégique a été ensuite présenté au gouvernement pour examen et approbation.

Fin 2009, Nicolas Sarkozy a lancé officiellement ce programme intitulé « Emprunt du gouvernement » d'une ampleur de 35 milliards d'euros. Le montant de ces fonds équivaut à 1,8% du Produit intérieur brut (PIB) de la France. Cinq principaux domaines d'importance, dont l'enseignement supérieur, recherches scientifiques, PME et industrie, développement durable et industrie numérique en bénéficieront directement.

Nicolas Sarkozy a indiqué que le programme d'«emprunt du gouvernement » produira un effet économique et social positif à long terme et qu'il est en fait un « investissement en vue d'accroître la potentialité de la croissance économique ». Selon ses prévisions, ledit programme est susceptible d'entraîner d'autres activités d'investissement dans les secteurs publics et privés dont le montant total pourrait atteindre 60 milliards d'Euros.

 

Publié dans Nouvelles récentes

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article